Le nouveau visage de la Comédie Française : visite au cœur des travaux…
La salle Richelieu de la Comédie Française a rouvert ses portes le 26 janvier 2013. Redline s’était invité dans l’envers du décor, durant les travaux, aux côtés de Claire, directrice du mécénat et des relations avec les entreprises, qui s’était prêtée au jeu de notre interview. Retour sur une visite enrichissante…
Fondé en 1680, logé au cœur du palais royal depuis 1799, la Comédie Française, premier théâtre de France, naquit de l’alliance deux groupes : l’hôtel de bourgogne et la troupe de Molière. Cette dernière disparu 8 ans après le décès du chef de troupe du théâtre français : Molière qui incarne le mythe fondateur. L’histoire de ce célèbre dramaturge imprègne ce lieu d’exception et d’histoire à deux pas de chez Redline…
Ce théâtre d’état possède la particularité de détenir une troupe permanente de comédiens, les « joueurs de la Comédie Française ». Elle interprète et fait vivre aussi bien les comédies classiques que contemporaines en reposant sur l’alternance.
Avec un héritage à la fois artistique, politique, intellectuel et esthétique, la Comédie Française appartient aux splendeurs françaises de très haute tradition.
Une fois à l’intérieur de la maison de Molière, nous croisons le buste de celui-ci dans les escaliers, un accueil à la hauteur de son influence…
Dans un premier temps, nous atterrissons dans les lieux intimes du théâtre, à savoir les loges et la salle associée réunissant des tableaux d’actrices et écrivains inscrits dans l’histoire du théâtre : Rachel, Sarah Bernhardt, Alexandre Dumas…
Je pénètre dans la salle Richelieu en phase de reconversion…Au cours de son existence, ce lieu perdit de sa vertu acoustique en faveur des transformations successives. Grâce à l’omniprésence du bois, en guise de surface réfléchissante du son, on assiste à une optimisation de cette fameuse acoustique ! Construite à la base dans un modèle néoclassique, le décor fut couvert, au fur et à mesure, de velours, moquettes et taffetas. Ces attributs ont été ôtés sur plusieurs surfaces et niveaux : les dossiers des fauteuils, les portes d’accès, les loges proches de la scène et les séparatifs des baignoires.
Avant qu’une pièce puisse se jouer dans la majestueuse salle Richelieu, le comité de lecture doit l’approuver avant qu’elle laisse son empreinte dans l’illustre répertoire de la Comédie Française, existant depuis la fondation du théâtre. La naissance de ce répertoire fut également celle de l’introduction de la littérature dramatique française Depuis, il s’enrichie de jour en jour. La visite se poursuivra dans cette pièce décisive, la salle des comités, dominée par une longue table, ou les membres se réunissent.
La devise de la Comédie Française, Simul et singulis, signifie être ensemble et être soi-même. Redline affectionne les symboles et ici, il s’agit de la ruche, à l’image d’une créativité foisonnante…
Voici le portrait de Claire...
Quelle est votre journée type ?
Ici c’est très tonique ! Le matin peut être consacré aux réunions de direction. J’essaie aussi de me concentrer sur le travail de fond (contrats de mécénats, réservations des soirées pour nos mécènes en avant-première….)
Je dois beaucoup anticiper les projets à venir avec notamment Murielle Mayete, la directrice de cette maison qui me raconte les spectacles les plus intéressants pour nos partenaires ou nécessitant le plus de soutien pour les décors, les costumes...
Les soirées peuvent être consacrées au lancement d’un spectacle (trois soirs de suite) ou bien la réception de nos mécènes.
C’est un travail généraliste dans lequel je touche à la fois des enjeux de communication, marketing, financiers, juridiques, de relations publiques…
Votre vision du nouveau visage de la Comédie Française ?
Ce sera une nouvelle salle restaurée, embellie et avec une meilleure acoustique ! Nous voulions avant tout que les spectateurs qui reviennent un an après, redécouvrent la salle !
La vie au théâtre est aussi synonyme de superstition…êtes-vous plutôt superstitieuse ?
Non, pas du tout ! (rires)
Votre regard sur la joaillerie ?
J’aime ne pas voir un sigle immédiatement. Sinon, j’ai l’impression d’être comme un porte-manteau avec un objet identifié tout de suite avec une marque. J’aime beaucoup les bijoux anciens, l’une des inspirations de Victoire de Castellane avec tout ce qui est floral. Je trouve sublime toutes ces fleurs, ces papillons…
Qu'appréciez vous chez Redline ?
La sobriété, le classique, les couleurs en fonction de nos « phases », que l’on peut changer et ainsi se faire plaisir. On peut mélanger le bracelet avec tout, très habillée le soir avec une robe, le matin en partant…Ce n’est pas un bijou d’apparat mis uniquement pour sortir !
Un grand merci, Claire, pour cette visite très agréable et cette interview !
Salle Richelieu - Place Colette - 75001 Paris
Pour réserver vos billets, rendez-vous sur le site de la Comédie Française.